🇪🇸 Espagne : émoi après la mort d’une enfant de 12 ans ayant sauté d’un balcon avec sa sœur jumelle

🇪🇸 Espagne : émoi après la mort d’une enfant de 12 ans ayant sauté d’un balcon avec sa sœur jumelle

La mort en Espagne d’une jeune fille de 12 ans, qui s’est jetée du balcon de son appartement avec sa sœur jumelle, suscitait l’émotion dans le pays et ravivait les préoccupations sur la santé mentale des jeunes.

Les deux sœurs se sont jetées mardi 21 février dans l’après-midi du troisième étage de l’immeuble où elles résidaient dans la petite ville de Sallent, à 60 km de Barcelone, a indiqué la police régionale de Catalogne.

Vive émotion

L’une d’elles est morte sur le coup tandis que l’autre a été hospitalisée dans un état grave, a ajouté la police qui a ouvert une enquête. Ce drame a suscité une vive émotion dans le pays où plusieurs médias de premier plan affirmaient que les deux sœurs avaient pu être victimes de moqueries au sein de leur établissement scolaire.

«Depuis la pandémie, nous assistons à une augmentation de comportements autodestructeurs de la part des jeunes, et en particulier des adolescents», s’est inquiétée ce jeudi la ministre de l’Éducation, Pilar Alegria, tout en appelant à attendre la fin de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes du drame. «Nous travaillons avec toutes les collectivités locales afin que chaque cas» de harcèlement scolaire «alerte l’ensemble de l’administration et que nous puissions y apporter les meilleures réponses», a-t-elle ajouté.

Les deux jeunes filles étaient arrivées d’Argentine avec leur famille il y a deux ans, selon le quotidien catalan La Vanguardia, qui cite un proche affirmant qu’elles souffraient de moqueries et d’insultes de la part de leurs camarades à l’école. Selon plusieurs médias dont El Pais , le premier quotidien généraliste du pays, ces railleries auraient pris de l’ampleur depuis que l’une des deux sœurs avait dit se sentir garçon. Le département régional chargé de l’Éducation a assuré que «l’établissement n’avait pas détecté de problématique particulière de harcèlement scolaire» mais «avait apporté un soutien psychologique et en matière d’orientation aux deux élèves depuis le début de l’année scolaire».

Le Figaro