Un passager clandestin découvert dans le train d’atterrissage d’un avion

Un passager clandestin découvert dans le train d’atterrissage d’un avion

La maréchaussée royale néerlandaise a trouvé jeudi un passager clandestin dans le train d’atterrissage d’un vol à l’arrivée à l’aéroport de Maastricht Aachen. L’homme en état d’hypothermie a été emmené à l’hôpital. Selon un porte-parole de la Maréchaussée royale, il est “remarquable que l’homme ait survécu au vol”.

L’avion-cargo était parti de Nairobi, avant de faire escale à Istanbul, puis à Londres, et enfin d’arriver à Maastricht, aux Pays-Bas. L’avion était sur le point de repartir, lorsqu’un homme a été retrouvé dans le train d’atterrissage.

Le passager clandestin est sorti de lui-même, a informé la porte-parole de l’aéroport néerlandais, Hella Hendriks. “Il n’est pas monté à bord avec nous, sinon il n’aurait pas était en état hypothermie. De plus, nos mesures de sécurité sont si strictes que vous ne pouvez pas entrer dans l’enceinte de l’aéroport”.

Hella Hendriks parle d’une histoire “étrange et folle”. “On entend parfois parler de personnes qui se cachent dans le train d’atterrissage d’un avion, mais pas dans les aéroports européens en raison des mesures de sécurité strictes. Il serait plus probable que cela se produise dans un aéroport comme celui de Nairobi, qui est moins strict et d’où provient l’avion. Mais cet homme n’aurait pas survécu à un vol en provenance de Nairobi. Un vol de Londres à Maastricht est plus court et l’avion vole moins haut.”

En danger de mort

La nationalité du passager clandestin n’est pas connue. “Ce n’est pas la meilleure chose à faire pour sa santé, il fait vraiment froid dans l’air. Surtout si vous restez longtemps assis là”, a déclaré un porte-parole de la maréchaussée royale néerlandaise.

Un vol de Londres à Maastricht dure environ une demi-heure. La température extérieure est approximativement de -30 degrés. “Un avion de Londres vole un peu plus bas que les vols plus longs”, a indiqué le spécialiste néerlandais de l’aviation et ancien pilote Benno Baksteen. Cet incident aurait pu coûter la vie à ce passager clandestin. “Sur les longs vols, il fait -50 degrés et il n’y a pas assez d’oxygène dans l’air pour survivre. À une température de -30 degrés, il y a plus d’oxygène dans l’air et il est possible de survivre plus longtemps”.

La Maréchaussée royale poursuit son enquête.

7sur7