🇫🇷 «Le Grêlé» : un ex-militaire se suicide après avoir affirmé être un tueur en série recherché depuis 35 ans

🇫🇷 «Le Grêlé» : un ex-militaire se suicide après avoir affirmé être un tueur en série recherché depuis 35 ans

Un ancien gendarme de 59 ans s’est suicidé en avalant des médicaments ce mercredi 29 septembre dans un appartement du Grau-du-Roi (Gard). Dans une lettre posthume, il a affirmé être «Le Grêlé», un tueur en série qui a défrayé la chronique judiciaire française pour être l’auteur présumé d’au moins 4 meurtres et 6 viols commis entre 1986 et 1994.

La plus vieille affaire classée de France vient peut-être de trouver son épilogue. «Le Grêlé» était devenu sinistrement célèbre le 5 mai 1986 pour le viol et le meurtre de la petite Cécile Bloch, une collégienne de 11 ans, dans son appartement de la rue Petit, situé dans le 19eme arrondissement de Paris.

Outre l’affaire Cécile Bloch, le criminel avait ôté la vie à Gilles Politi (38 ans) et Irmgard Mueller (20 ans) en 1987, avant de prendre celle de Karine Leroy (19 ans) en 1994. «Le Grêlé» s’était aussi rendu coupable de 6 autres viols entre 1986 et 1994.closevolume_off

«RIEN FAIT» DEPUIS 1997

Dans sa lettre, le défunt affirme qu’il n’était «pas bien dans sa vie» au moment des faits reprochés, mais qu’il s’était «pris en main» depuis ces tragiques événements. L’auteur supposé de ces crimes a également affirmé dans ses écrits qu’il n’avait «rien fait» de répréhensible depuis 1997.

Les recherches ont permis d’en apprendre plus sur lui, dernièrement, comme la couleur de sa voiture (blanche), l’état de ses comptes en banque qu’il avait pris soin de vider ou encore l’identité de ses anciens collègues gendarmes, quand il travaillait en Ile-de-France.

Alors que les pistes des enquêteurs convergeaient vers lui depuis quelques mois, l’homme en question ne s’était pas présenté à la demande d’audition face au juge d’instruction. Afin de confirmer les aveux du meurtrier présumé, un prélèvement ADN sera effectué sur son corps dans les heures à venir, selon Le Parisien.

CNEWS