🇧🇪 Belgique : Une mère condamnée à 4 mois de prison pour avoir jeté un livre sur son fils

🇧🇪 Belgique : Une mère condamnée à 4 mois de prison pour avoir jeté un livre sur son fils

Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné, lundi, une femme qui a légèrement blessé son fils lors d’une dispute à la maison au sujet des devoirs, relate Belga. La prévenue a perdu patience et a jeté un livre en direction de son fils de 12 ans, ce qui a provoqué une éraflure au genou. Elle a été condamnée à quatre mois de prison et à une amende de 400 euros.

Le tribunal a estimé que les faits étaient d’une « certaine gravité » et qu’ils révélaient « un dysfonctionnement réel dans les relations entre la mère et le fils ». Il a précisé que « l’enfant n’était certainement pas facile, mais à l’époque la prévenue reconnaissait qu’elle avait elle-même besoin d’une thérapie, comme l’a confirmé l’expert psychiatre » désigné dans ce dossier.

Le tribunal a retenu la qualification de coups et blessures volontaires, avec la circonstance aggravante qu’ils ont été portés sur un mineur et que l’auteur avait autorité sur la victime. Pour établir la peine, il a tenu compte du fait que la maman n’avait pas exprimé de regrets et ne s’était pas remise en question.

Contexte particulier

Selon Het Nieuwsblad, la prévenue avait déclaré lors des débats en audience publique qu’il ne s’agissait que d’une punition qui a dérapé, et qu’elle n’avait jamais eu l’intention de faire du mal à son fils. L’avocat de la prévenue, Me Benoît Lemal, qui s’était exprimé au quotidien flamand, a raconté que le contexte de la dispute est particulier car l’enfant est hyperactif et sa cliente sortait d’un « burn-out ». Ils se sont disputés au sujet des devoirs de l’enfant, sa cliente venant de découvrir qu’il ne les avait pas faits lui-même mais les avait copiés, avait-il dit.

Un voisin qui avait entendu du bruit est à l’origine de l’intervention de la police sur place. L’enfant avait ensuite décrit une scène de coups violente et l’affaire avait été portée devant le tribunal. Par la suite, il a modifié sa version des faits, confirmant celle donnée par sa maman.